Une journée à Hanoi

Lou-Ann, nous sommes contents que tu t’amuses avec toute la famille, la fête avait l’air super et le voyage en Afrique une vraie découverte. Cela fait une semaine que nous sommes là et ton absence commence à nous peser. On a envie de te serrer dans nos bras, que tu fasses un slow avec papa sur Destinée, que maman te fasse des milliers de bisous et de gros guillis.

Mais bon, chaque chose en son temps, nous avons eu des nouvelles ce matin, nous devrions partir rencontrer Tom vendredi sauf si le typhon nous en empêche. La tempête ne se calme pas en arrivant sur la baie d’Along et devrait passer au dessus de Bac Kan entre jeudi et vendredi ! Nous devrions donc découvrir une autre facette du Vietnam. Ce matin le vent commence à souffler sur Hanoi.

A Hanoi, une journée s’écoule. Le matin le premier choix est de choisir quelles tongs on va porter. Depuis un voyage avec  Fred dit Helmut (ou Moumouth quand on le connaît vraiment bien, hein mon p’ti beau-frère !!)en Croatie, ce choix est d’une importance capitale. Ce matin, manu a tapé dans le haut de gamme car déjeuner de gala à midi. Merci tata Mymi car c’est un cadeau, et de luxe quand on connaît les pieds de Manu !

Ensuite, il faut découvrir le double effet « kiss hot ». On ouvre la porte de la chambre qui est climatisée, pour se retrouver dans le coin cuisine et salle de bains et, le premier effet Kiss hot, on se dit : « tiens il fait chaud », on l’avait presque oublié dans notre petit nid douillet. Après on ouvre la porte qui mène au couloir et, là, c’est tous les matins pareils, « ho ! put…. » le deuxième effet kiss hot : C’est un peu comme si on mettait la tête dans un tuyau et que quelqu’un faisait cuire une casserole de pâtes en dessous.

Et là, c’est parti, il suffit de faire 40 mètres pour être trempé, quand je pense qu’il y en a qui courre des bornes avec un k-way pour transpirer un peu.

En fait on s’arrête au premier étage où il y a la salle des communications : deux ordinateurs, un canapé en bois, un ventilateur, une télévision, incontournable télévision, où s’il on a de la chance on peut regarder le Jean-Pierre Foucault vietnamien présenter « Qui veux gagner des millions » ……de Dong.

C’est dans cette salle que la grand-mère de la famille qui tient la Guest House s’occupe du petit dernier qui a 8 mois. Très gentil petit gars qui pour se présenter avec élégance a juste fait pipi sur Christophe, avec un grand sourire. 

Comme personne ici ne parle un mot d’anglais, même pas « Hello », nous ne savons pas si cela fait partie des traditions de bienvenue ! Donc je disais c’est dans cette salle que nous passons les mails et écrivons sur le blog.

Le temps passe et il est presque le temps de rejoindre Jean-Louis et Virginie à Ho Sua, restaurant tenu par des enfants défavorisés en réinsertion. Un endroit super agréable et digne de bon restaurant français. Je vous laisse découvrir !

Ensuite balade et shopping dans les rues d’Hanoi ! On a trouvé des petits objets en bois, coccinelle et papillon accrochés à un ressort à ramener à Lou-Ann et dit bonjour à la jeune fille qui tient le ciber café où nous passions nos mails il y a deux ans. Le temps passe et nous nous retrouvons quasi à l’heure tapante devant notre petit bistrot du lac. L’heure de boire notre boisson fraiche de l’après midi. Jean-Louis et Virginie partis de leur côté après déjeuner sont là ! C’est l’horloge de la soif qui a guidé nos pas !

Après, retour vers la guest house en flânant et en rêvant d’une douche. Le regard toujours attentif au spectacle offert par la rue, les gens, les bruits, les motos, les enfants. Nous traversons la ligne de chemin de fer à 100 mètres de la guest house, d’un coté un portail qui ferme la ligne de chemin de fer à l’entrée de la gare comme une entrée de maison et de l’autre la voie ferrée qui traverse entre les maisons et les magasins, on y passe à pied le matin et en train le soir, car c’est là que nous sommes passés pour aller vers Sapa. Cela semble assez invraisemblable qu’un train d’une quinzaine de wagons puisse circuler là ! Et pourtant.

Nous revoilà à la guest house, douche, repos et………..diner. En fait on s’aperçoit que le rythme se fait autour des repas. On se dit qu’on n’a pas très faim et puis on mange comme des loups. Même Virginie qui nous considérait comme des gros mangeurs, (je ne vois pas pourquoi ?), se met à manger entrée, plat dessert et Hanoi beer.

Voilà, il fait nuit depuis 18 heures et nous avons l’impression qu’il est 23 heures, mais c’est bien vers 21 heures que nous regagnons notre chambre pour une douche et un dodo.

C’est une journée à Hanoi.